Wuppertal, 27 avril 2021
Hier, dans la nuit du 26 au 27avril, nous avons brûlé un fourgon de service de WISAG Facility Service, en solidarité avec tous les prisonnier.e.s, les sans-abri et les réfugié.e.s.
Wisag se compose de trois sociétés-holding, toutes gérées par la holding de prestations de service Wisag.
Wisag opère, en tant que Wisag Aviation Service Holding GmbH, entre autres à l’aéroport de Cologne/Bonn. Là, ils gagnent beaucoup de fric avec les déportations. Des travailleur.euse.s intérimaires sont souvent employé.e.s dans le service au sol et en plus elles/ils sont exploité.e.s dans des conditions d’emploi précaires.
Mais Wisag gagne de l’argent aussi dans le domaine de la sécurité, avec la holding Wisag Facility Service, par exemple en chassant les sans-abri des lieux publics. Même avant l’expulsion, dégueulassasse, de la Rummelsburger Bucht [une zone d’habitations auto-construites, récemment expulsée, dans l’est de Berlin ; NdAtt.] à Berlin, Wisag a gagné beaucoup de thunes en chassant les personnes qui y vivaient. En général, les employé.e.s de Wisag aiment embêter et évincer toutes les personnes qui ne s’intègrent plus dans un cadre urbain propre et jouent donc un rôle non négligeable dans les processus de gentrification et dans la construction de la ville des riches. En plus, cette boite de merde gagne son argent avec le contrôle des billets pour le BVG [l’entreprise des transports publics de Berlin ; NdAtt.] ou, de plus en plus, pour les chemins de fer privés en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. C’est déjà assez grave de se charger de contrôler et de faire payer des prix faramineux pour les transports. Les conséquences [pour les fraudeur.euse.s qui se font choper ; NdAtt.], en plus du paiement d’un « droit de transport majoré », peuvent aller assez rapidement jusqu’à la taule. La privation de liberté à cause d’un bout de papier manquant, comprendra qui voudra. C’est pas notre cas.
Des plus, les contrôleurs de Wisag parfois agressent les passagers ou empochent eux-mêmes l’argent des « fraudeur.euse.s » attrapé.e.s.
En 2019, Wisag a réalisé un chiffre d’affaires de 861 millions d’euros, rien qu’avec sa troisième division holding, la Industrie Service Holding GmbH. Il s’agit de travailler avec/pour des entreprises telles que Airbus Defence and Space, LEAG (Lausitz Energie Bergbau AG/ Lausitz Energie Kraftwerk), Siemens Real Estate, BMW Gruppe, le gouvernement de la Bavière, la société immobilière Alstria office REIT-AG, à Cologne, Thyssenkrupp Marine Systems, le club sportif de la police de Hanovre, la société de gaz et de pétrole BP et bien d’autres ordures. Wisag participe ainsi à la guerre, à la destruction de l’environnement/à la catastrophe climatique, aux déplcements des populations pauvres menées par les sociétés immobilières et à l’exploitation des êtres humains et des animaux.
Toutes ces raisons sont plus que suffisantes pour allumer un feu sous le cul de Wisag.
En route pour un premier mai autonome, à Wuppertal et ailleurs.
Pour une année 2021 subversive et incontrôlable !
Source: attaque.noblogs.org